Tout juste débarquée et pourtant...
Le trajet avait été beaucoup plus court que la traversée de l'océan de nombreuses années auparavant lorsqu'elle avait quitté le continent européen. Pourtant, elle se sentait beaucoup plus brouillé qu'à l'époque et son impatience était à son comble. Réduite à utiliser les transports en commun... tous cela à cause de cette sorcière qui avait fait son malheur. Comment mettre de côté sa rancune pour celle qu'elle pourchassait lorsque tous lui rappelait que si elle était seule dans une ville dénuée d'intérêt à ses yeux, c'était seulement car le clan démoniaque qu'elle servait avait été anéantis? Elle ne pouvait oubliée, elle n'en avait d'ailleurs aucunement envie.
Le car s'immobilisa et la jeune femme décolla son front de la vitre contre laquelle elle était appuyée. Elle avait bien tentée dans un premier temps de ne pas se complaire dans le désespoir de la lenteur de ce moyen de transport mais certains facteurs l'avaient fait craqués. D'ailleurs, l'un d'eux du haut de ses six ans se rappelait à son souvenir de façon désagréable. Les humains... ils n'avaient qu'eux pour laisser leur progéniture être aussi impertinent et ennuyeux. Elle ignora la grimace du gamin et se saisit de son sac au-dessus d'elle. Ariane aurait pu faire comme tout le monde et s'engager rapidement dans l'allée mais plus loin elle restait de tous ce monde mieux elle se porterait. Bien que vue l'espace exigu qu'offrait le bus, jamais l'espace lui aurait semblé suffisant pour sa tranquillité d'esprit et pour ne pas avoir des envies de meurtre tous le long du trajet.
Posant son regard vide d'intérêt sur les gens qui se précipitaient vers la sortie, elle maudissait de ne pouvoir s'éclipser comme certains des démons qu'elle avait connu. Il n'y avait pratiquement rien qu'elle n'aurait pas donné pour avoir cette capacité. Un coup de pied dans les tibias l'a fit oublier ses regrets, Ariane posa un regard noir qui montrait son énervement sur le gamin mal élevé qui avait osé la prendre pour cible. Tranquillement, comme si rien n’était la sirène se mit à la hauteur du petit monstre et souffla sur le ton de banalité.
«Nous nous reverrons dans quelques années... et je serai à ce moment là, ton pire cauchemar.»
*Oui, dans quelques années... il sera un homme sur lequel j'exercerai mes talents.*
Ariane n'avait pas vraiment de pitié ou de scrupules du fait qu'il soit un enfant mais pour le moment, la satisfaction serait inexistante. Non, elle préférait de loin choisir des adversaires de taille. Elle se releva comme si rien était et ignora innocemment le regard incrédule du mioche qui semblait perplexe. Ses menaces auraient eu beaucoup moins d'impact si elle les avait prononcées avec énervement mais là, il était perdu. La sirène n'avait pas eu la réaction commune aux autres adultes.
Ses maigres possessions en main, elle s’engagea dans le passage vers l’avant n’ayant finalement aucune envie de s’attarder dans ce bus qui empestait. Elle ne fit qu’affichée son dédain face au regard appréciateur du chauffeur qui devait être marié si elle en jugeait par l’anneau qui ornait sa main gauche. Les hommes étaient si inconstants… s’en était à ce demander comment il faisait pour réussir à embobiner des épouses. Enfin, tant qu’elle serait en ville, elle aurait tout loisir de rétablir l’équilibre de l’injustice. Oui, l’espèce masculine était indéniablement sa cible favorite même si personne n’était réellement à l’abri de ses manipulations.
Une fois à l’extérieur de l’atmosphère oppressante que lui avait offert la boîte de métal sur roue, Ariane laissa tomber son sac à ses pieds et s’étira légèrement. Elle avait beau avoir une vie prolongée de par sa nature, l’inconfort se faisait ressentir sur ses muscles. Tout en remédiant à l’inconfort qui l’habitait, elle observa ce qui l’entourait. Des tours d’immeubles, des enseignes en tous genres et une population bien fournis en individus.
*Tiens tiens, je ne m’ennuierai peut-être pas tant que cela finalement…*
Un premier vrai sourire depuis la constatation de la perte de son ancien clan se dessina sur les traits fins de la jeune femme, lui donnant une apparence plus avenante. La perspective de venir dans cette grande ville connue pour ses brouillards ne l’avait pas réellement attrayez jusqu’ici mais maintenant… elle constatait qu’elle y découvrirait peut-être des avantages. Mais avant de pensée aux petits plaisirs, mieux valait prendre ses repères et retrouver un foyer. Seulement après de nombreuses années au service d'un démon, elle n'était plus certaine de savoir par où commencer.
*Allez ma grande, dans tous les cas, ce n'est pas en demeurant sur place au beau millieu d'un trotoir que la solution va t'apparaître...*
Ariane se saisit de son sac et s'avança légèremen en direction du centre commercial devant lequel elle était descendue. Allez savoir pourquoi, elle n'avait pu trouver un bus dont la destination indiquait : les enfers sous San Francico. Oh elle se serait contenter également d'un : repère pour démon, ils recrutent en ce moment. Seulement ce genre de facilité ne lui était pas accordée et vue les histoires qu'elle avait entendue sur l'existance dans les parages de sorcières du bien redoutables... c'était sûrement préférable. Mieux valait se fondre dans la masse dans un premier temps...
Distraite au possible par ce nouvelle environnement, Ariane accrocha une vieille dame qui protesta énergiquement. Se retournant brusquement vers celle qui l'accusait à tord de bousculer ses "ainées", la jeune femme réussit à sa grande exaspération à frapper une personne dans derrière elle avec son pacquetage. Soupirant devant ses malchances consécutives, la jeune femme releva la tête et s'adressa avec un léger sourire à la foule environnante.
«Ça ne vous dirait pas d'établir un périmètre de sécurité, histoire de ne pas me réclammer des excuses?»
Nul besoin de préciser que personne ne sembla, en apparence, la prendre au sérieux, croyant sûrement pour la plupart qu'elle tentait de considérer avec humour le manque d'espace du à l'achalandage du centre commercial. S'encourageant elle-même, au sujet du fait qu'elle n'avait pas à rester ici plus longtemps que nécessaire, Ariane se mit en quête du regard d'une source d'information. Il lui était égal que ce soit un humain ou simplement une carte de la ville mais il fallait à tout prix qu'elle prenne connaissance de certaines choses.
Le trajet avait été beaucoup plus court que la traversée de l'océan de nombreuses années auparavant lorsqu'elle avait quitté le continent européen. Pourtant, elle se sentait beaucoup plus brouillé qu'à l'époque et son impatience était à son comble. Réduite à utiliser les transports en commun... tous cela à cause de cette sorcière qui avait fait son malheur. Comment mettre de côté sa rancune pour celle qu'elle pourchassait lorsque tous lui rappelait que si elle était seule dans une ville dénuée d'intérêt à ses yeux, c'était seulement car le clan démoniaque qu'elle servait avait été anéantis? Elle ne pouvait oubliée, elle n'en avait d'ailleurs aucunement envie.
Le car s'immobilisa et la jeune femme décolla son front de la vitre contre laquelle elle était appuyée. Elle avait bien tentée dans un premier temps de ne pas se complaire dans le désespoir de la lenteur de ce moyen de transport mais certains facteurs l'avaient fait craqués. D'ailleurs, l'un d'eux du haut de ses six ans se rappelait à son souvenir de façon désagréable. Les humains... ils n'avaient qu'eux pour laisser leur progéniture être aussi impertinent et ennuyeux. Elle ignora la grimace du gamin et se saisit de son sac au-dessus d'elle. Ariane aurait pu faire comme tout le monde et s'engager rapidement dans l'allée mais plus loin elle restait de tous ce monde mieux elle se porterait. Bien que vue l'espace exigu qu'offrait le bus, jamais l'espace lui aurait semblé suffisant pour sa tranquillité d'esprit et pour ne pas avoir des envies de meurtre tous le long du trajet.
Posant son regard vide d'intérêt sur les gens qui se précipitaient vers la sortie, elle maudissait de ne pouvoir s'éclipser comme certains des démons qu'elle avait connu. Il n'y avait pratiquement rien qu'elle n'aurait pas donné pour avoir cette capacité. Un coup de pied dans les tibias l'a fit oublier ses regrets, Ariane posa un regard noir qui montrait son énervement sur le gamin mal élevé qui avait osé la prendre pour cible. Tranquillement, comme si rien n’était la sirène se mit à la hauteur du petit monstre et souffla sur le ton de banalité.
«Nous nous reverrons dans quelques années... et je serai à ce moment là, ton pire cauchemar.»
*Oui, dans quelques années... il sera un homme sur lequel j'exercerai mes talents.*
Ariane n'avait pas vraiment de pitié ou de scrupules du fait qu'il soit un enfant mais pour le moment, la satisfaction serait inexistante. Non, elle préférait de loin choisir des adversaires de taille. Elle se releva comme si rien était et ignora innocemment le regard incrédule du mioche qui semblait perplexe. Ses menaces auraient eu beaucoup moins d'impact si elle les avait prononcées avec énervement mais là, il était perdu. La sirène n'avait pas eu la réaction commune aux autres adultes.
Ses maigres possessions en main, elle s’engagea dans le passage vers l’avant n’ayant finalement aucune envie de s’attarder dans ce bus qui empestait. Elle ne fit qu’affichée son dédain face au regard appréciateur du chauffeur qui devait être marié si elle en jugeait par l’anneau qui ornait sa main gauche. Les hommes étaient si inconstants… s’en était à ce demander comment il faisait pour réussir à embobiner des épouses. Enfin, tant qu’elle serait en ville, elle aurait tout loisir de rétablir l’équilibre de l’injustice. Oui, l’espèce masculine était indéniablement sa cible favorite même si personne n’était réellement à l’abri de ses manipulations.
Une fois à l’extérieur de l’atmosphère oppressante que lui avait offert la boîte de métal sur roue, Ariane laissa tomber son sac à ses pieds et s’étira légèrement. Elle avait beau avoir une vie prolongée de par sa nature, l’inconfort se faisait ressentir sur ses muscles. Tout en remédiant à l’inconfort qui l’habitait, elle observa ce qui l’entourait. Des tours d’immeubles, des enseignes en tous genres et une population bien fournis en individus.
*Tiens tiens, je ne m’ennuierai peut-être pas tant que cela finalement…*
Un premier vrai sourire depuis la constatation de la perte de son ancien clan se dessina sur les traits fins de la jeune femme, lui donnant une apparence plus avenante. La perspective de venir dans cette grande ville connue pour ses brouillards ne l’avait pas réellement attrayez jusqu’ici mais maintenant… elle constatait qu’elle y découvrirait peut-être des avantages. Mais avant de pensée aux petits plaisirs, mieux valait prendre ses repères et retrouver un foyer. Seulement après de nombreuses années au service d'un démon, elle n'était plus certaine de savoir par où commencer.
*Allez ma grande, dans tous les cas, ce n'est pas en demeurant sur place au beau millieu d'un trotoir que la solution va t'apparaître...*
Ariane se saisit de son sac et s'avança légèremen en direction du centre commercial devant lequel elle était descendue. Allez savoir pourquoi, elle n'avait pu trouver un bus dont la destination indiquait : les enfers sous San Francico. Oh elle se serait contenter également d'un : repère pour démon, ils recrutent en ce moment. Seulement ce genre de facilité ne lui était pas accordée et vue les histoires qu'elle avait entendue sur l'existance dans les parages de sorcières du bien redoutables... c'était sûrement préférable. Mieux valait se fondre dans la masse dans un premier temps...
Distraite au possible par ce nouvelle environnement, Ariane accrocha une vieille dame qui protesta énergiquement. Se retournant brusquement vers celle qui l'accusait à tord de bousculer ses "ainées", la jeune femme réussit à sa grande exaspération à frapper une personne dans derrière elle avec son pacquetage. Soupirant devant ses malchances consécutives, la jeune femme releva la tête et s'adressa avec un léger sourire à la foule environnante.
«Ça ne vous dirait pas d'établir un périmètre de sécurité, histoire de ne pas me réclammer des excuses?»
Nul besoin de préciser que personne ne sembla, en apparence, la prendre au sérieux, croyant sûrement pour la plupart qu'elle tentait de considérer avec humour le manque d'espace du à l'achalandage du centre commercial. S'encourageant elle-même, au sujet du fait qu'elle n'avait pas à rester ici plus longtemps que nécessaire, Ariane se mit en quête du regard d'une source d'information. Il lui était égal que ce soit un humain ou simplement une carte de la ville mais il fallait à tout prix qu'elle prenne connaissance de certaines choses.