Voilà qu'il suffit d'une seconde à Ariane pour s'éloigner de cette fichue caserne.Après tout, sa vie ne s'y résume pas non? Elle qui est ici pour milles raisons autres que celle d'encore former les braves se doit bien de découvrir ce qui la tiraille tant dans ce bas monde pour qu'elle y soit à nouveau demandée.
C'est assez non pour penser s'échapper un moment d'un lieu qui la rendrait presque claustrophobe? Elle prend le temps de se changer, d'apprécier le contact de vêtement de coton plus agréables que les armures trop lourdes et le cuir rude de sa contrée et enfile l'équipement de motarde nécessaire avant de monter sur son nouveau petit bijou. On n'est pas une femme si on ne s'offre pas un petit plaisir de temps à autre, et une superbe Ducati horne le garage de son petit "chez elle".
A peine le pied dehors, et elle est encore saluée par quelques braves en formation qui lui décochent un sourire satisfait avant qu'elle ne se permette de souffler un "repos" pour mieux apprécier le contact de son engin.
Le pied passé, elle se retrouve sur la moto, apprécie la selle et dépose ses mains tranquillement sur chaque poignée pour faire vrombir le moteur après avoir passé le contact. Le casque déposé, l'arme présente contre elle par précaution, voilà qu'elle démarre à toute allure et profite de chaque virage, des instants de vitesse inoubliables avant de se rendre dans le quartier sud de San Francisco, elle y sent quelque chose, quelque chose d'étrange et voilà qu'elle préfère suivre son instinct.
Et voilà que le dernier tournant se négocie dans une rue sombre qui n'offre que les néons verts d'un pub de toute évidence irlandais en se référencant au son qui sort de là et des éclats de rire. Elle esquisse à nouveau un sourire en souvenir de ses origines et coupe le contact en déposant son casque, ses gants et son blouson de cuir sur la moto. Il est temps de comprendre pourquoi son instinct était tant désireux de la mener ici. Y a-t-il là un brave guerrier qu'elle ignore? Oh si seulement, qu'elle aimerait retrouver un instant le Walhalla.
Et voilà qu'elle pousse la porte pour mieux entendre retentir les sons irlandais et les chansons parfois si connues sur les champs de bataille. Comment ne pas s'y reconnaitre? Ne pas se sentir apaisée? Du moins, un instant, un seul, avant d'éprouver un profond dégout, seulement celui qui vous envahit quand le brave devient un autre, saoul. Etait-ce donc cela qu'elle était menée à voir? Comme l'homme peut perdre le mérite qu'il a mit tant de temps à obtenir? Voir comment il se prive des routes qui lui sont destinées?
C'est dans un soupir plus prononcé qu'elle finit par décider de partir s'assoir en observant une de ses jeunes recrues partir aussi discrétement que possible pour éviter son regard accusateurs. Et voilà qu'accoudée au bar, elle se retrouvait à commander une Guiness ne serait-ce que pour tenter d'observer ici un signe d'espoir ou de quoi faire résonner sa colère ne serait-ce que quelques secondes au moins ou a coup de force et de puissance.
C'est assez non pour penser s'échapper un moment d'un lieu qui la rendrait presque claustrophobe? Elle prend le temps de se changer, d'apprécier le contact de vêtement de coton plus agréables que les armures trop lourdes et le cuir rude de sa contrée et enfile l'équipement de motarde nécessaire avant de monter sur son nouveau petit bijou. On n'est pas une femme si on ne s'offre pas un petit plaisir de temps à autre, et une superbe Ducati horne le garage de son petit "chez elle".
A peine le pied dehors, et elle est encore saluée par quelques braves en formation qui lui décochent un sourire satisfait avant qu'elle ne se permette de souffler un "repos" pour mieux apprécier le contact de son engin.
Le pied passé, elle se retrouve sur la moto, apprécie la selle et dépose ses mains tranquillement sur chaque poignée pour faire vrombir le moteur après avoir passé le contact. Le casque déposé, l'arme présente contre elle par précaution, voilà qu'elle démarre à toute allure et profite de chaque virage, des instants de vitesse inoubliables avant de se rendre dans le quartier sud de San Francisco, elle y sent quelque chose, quelque chose d'étrange et voilà qu'elle préfère suivre son instinct.
Et voilà que le dernier tournant se négocie dans une rue sombre qui n'offre que les néons verts d'un pub de toute évidence irlandais en se référencant au son qui sort de là et des éclats de rire. Elle esquisse à nouveau un sourire en souvenir de ses origines et coupe le contact en déposant son casque, ses gants et son blouson de cuir sur la moto. Il est temps de comprendre pourquoi son instinct était tant désireux de la mener ici. Y a-t-il là un brave guerrier qu'elle ignore? Oh si seulement, qu'elle aimerait retrouver un instant le Walhalla.
Et voilà qu'elle pousse la porte pour mieux entendre retentir les sons irlandais et les chansons parfois si connues sur les champs de bataille. Comment ne pas s'y reconnaitre? Ne pas se sentir apaisée? Du moins, un instant, un seul, avant d'éprouver un profond dégout, seulement celui qui vous envahit quand le brave devient un autre, saoul. Etait-ce donc cela qu'elle était menée à voir? Comme l'homme peut perdre le mérite qu'il a mit tant de temps à obtenir? Voir comment il se prive des routes qui lui sont destinées?
C'est dans un soupir plus prononcé qu'elle finit par décider de partir s'assoir en observant une de ses jeunes recrues partir aussi discrétement que possible pour éviter son regard accusateurs. Et voilà qu'accoudée au bar, elle se retrouvait à commander une Guiness ne serait-ce que pour tenter d'observer ici un signe d'espoir ou de quoi faire résonner sa colère ne serait-ce que quelques secondes au moins ou a coup de force et de puissance.