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La couverture noir de la Terre couvrait le ciel de San Francisco. De minuscule points lumineux, à peine visible à cause des nombreuses lumières éclairant les routes, faisaient office d’étoiles, rappelant aux enfants l’histoire du berger guider par l’une d’elle, plus grosse et plus visible que toutes les autres. Ces diamants du ciel entouraient un cercle légèrement beige, veillant sur le globe à la place du soleil. D’un cercle parfait, le ballon lunaire signifiaient une mauvaise nuit pour certains, pensant que cette nuit était celle du loup garou, et pour d’autre une soirée parfaite, celle où les hommes pourraient cueillir la lune pour leur bien-aimé. Mais comme toutes les autres, cette nuit était signe de fête dans les bas quartiers de la ville. A peine le soleil fut il partit, que les étudiants, sortaient dans les boites, prêt à danser et à boire tout le long la nuit, jusqu’à ce que la lumière naturelle ne refasse surface. Cassandra faisait partit de ces jeunes gens. C’était un vendredi soir, journée terminant une semaine horrible pour la jeune femme. Ses notes chutant en masse, elle n’avait pas eut la permission de rester à San Francisco le week-end entier, fort heureusement pour elle, la grève des trains l’obligeait à ne partir que le lendemain, pour la petite maison de campagne de ses parents. Son moral était au plus bas, sa chute aucune échappatoire au sermon de son père ne lui était proposé, et pourtant elle aurait aimé plus qu’autre chose enfreindre les règles et ne pas retourner chez ses parents. Pourquoi devait-elle rester soumise alors qu’elle pouvait vivre sa vie sans les conseils permanent de ses parents ? Pourquoi ne pouvait-elle pas décider seule de ce qu’elle souhaite faire ? La lycéenne se surpris une fois de plus haïssant ses parents, chose qu’elle détestait faire. Pourtant cela lui arrivait de plus en plus fréquemment, et elle redoutait ce qu’elle pouvait être capable de faire si un jour elle ne se contrôlait pas.
Quoi de mieux pour oublier ses problèmes que de sortir faire la fête ? Deux de ses amies lui avaient proposé de les rejoindre à une boite le soir-même. Ces jeunes femmes, Cassandra les connaissaient à peine, elles avaient simplement été attirées par son changement de look et d’attitude, la rendant bien plus rebelle qu’auparavant. Cependant, l’idée de se changer les idées et surtout de se montrer au grand public, la tenta trop pour qu’elle y résiste. En effet, la sorcière avait changé, égocentrique, soucieuse de son apparence et de son bien être, elle ne ressemblait plus à la sage jeune fille qu’elle avait été un an plus tôt.
Ses talons résonnaient sur le béton d’une grande rue très éclairé de San Francisco. Arborant fièrement une petite robe noir à paillette, ne descendant pas plus bas que ses genoux, moulante et décolleté, elle marchait rapidement en direction de la boite dans laquelle elle avait été convié, un sac noir dont la lanière reposait sur son épaule droite. Ses bras dénudés laissaient apparaître son bronzage parfaitement unit, et de multiples bracelets en argent. Ses cheveux bruns légèrement ondulés tombaient sur ses épaules, cachant ses oreilles portant une paire de boucles en anneau. Son visage foncé par le fond de teint laissait apparaître ses yeux noisettes soulignés d’un trait noir, et surligné d’un fard à paupière brun.
Un sourire se dessina sur ses lèvres couvert d’un rose fushia brillant, lorsqu’elle vit apparaître la boite au coin de la rue. La file d’attente n’était pas bien grande et Cassandra ne dut attendre que quelques minutes avant d’entrer dans le club le plus fréquenté de San Francisco. A peine fut-elle rentrée que la chaleur et l’odeur de l’alcool l’envahit. Elle se retrouva dans une immense salle, dont une piste de danse occupait la majeur partie, et surmontée de balcon où se trouvaient de nombreuses tables. La musique était tellement forte qu’elle pouvait lui déchirer les tympans. Rapidement, elle repéra ses soi-disant amies, et se dirigea vers augmentant son déhanché dans sa démarche. Elle fut ravie de voir plusieurs regard se lever pour la regarder. Ce besoin d’être le centre de l’attention se faisait de plus en plus présent dans son esprit, elle avait besoin d’être admirée.
Sur la table réservée par ses amies, se trouvaient déjà de nombreuses bouteilles de différents alcool, alors que la boite venait tout juste d’ouvrir. En plus des deux jeunes femmes blondes platine, trois étudiants d’une vingtaine d’année étaient attablés. L’un d’eux se serra contre son voisin pour faire une petite place à la lycéenne. Pour être petite cette place l’était, si bien que pour être confortablement installée, il fallait qu’elle se serre le plus possible contre le jeune homme bruns aux yeux bleu. A peine fut-elle assise qu’on lui proposa à boire. De toute évidence Cassandra ne refusa pas, elle se souciait bien trop de son image pour oser refuser cette invitation. L’étudiant enlaçant sa camarade de classe blonde lui servit un verre, qu’elle porta rapidement à ses lèvres. Peu importe l’alcool qu’elle buvait, au fond d’elle, la jeune femme désirait oublier un instant qui elle était, pour prendre un moment de plaisir. Depuis quand n’avait-elle pas rit ? Trop longtemps, elle ne souvenait même plus de la dernière fois où elle avait eut un fou rire avec sa meilleure amie. Sa vie s’était transformée sans qu’elle puisse arrêter l’infernale machine, elle avait découvert quelque chose qu’elle aurait au plus profond de son cœur désirer ne jamais savoir, pour pouvoir vivre comme elle avait vécue avant…
Quelque chose de froid sur sa cuisse la sortit de ses songes. Le jeune homme assit à ses côtés venait de poser sa main fraîche sur sa cuisse à moitié dénudée. A la vue du regard que lui jeta Cassandra, il prétexta qu’il ne l’avait pas fait exprès et lui resservit un autre verre.
De nouveau elle porta le verre à sa bouche et but son contenu en quelques gorgées. Peu à peu, verre après verre, elle se sentait libérée d’un poids énorme, libre comme l’air. Ce qu’elle avait vécue jusque là lui parvenait comme un rêve, soudain elle croyait vivre dans le meilleur des monde. Ses paroles se faisaient de moins en moins cohérente, et des rires inutiles les remplaçait très vite. Chaque fois qu’elle finissait son verre, quelqu’un le lui remplissait, et elle le buvait machinalement…
Cette dernière image la réveilla en sursaut. Ses paupières s’ouvrirent brusquement, dévoilant un nouveau paysage à ses yeux. Devant elle, le ciel orangée plongeait dans le bleu marine de la mer. Il était encore tôt et le soleil se levait à peine. Les battements de son cœur s’étaient accélérés ? Que faisait-elle couchée sur le sable à cette heure de la matinée ? Qu’était-il arriver entre temps ? A peine essaya-t-elle de se rappeler quelque chose que son crâne lui fit mal. Sa main droite se porta à celui-ci, tentant en vain d’atténuer la douleur. Tout ce dont elle se rappelait s’était d’être allée avec ses amies dans la boite de nuit, et d’avoir énormément but, après elle n’avait plus aucun souvenirs. Elle releva son buste avec difficultés, car les mouvements brusques augmentaient la douleur de son crâne. Trouvant son sac à ses côtés, elle l’ouvrit rapidement, cherchant un quelconque indice. Il était vide. Son portable, son portefeuille, son maquille, tout avait été volé. Seul un morceau de papier était encore dedans. Celle-ci le sortit et repéra une écriture au dos.
« Je me suis bien amusé avec toi hier ! »
Viol ou simple plaisanterie ? Bien qu'elle soit encore habillée Cassandra ne savait pas quoi penser, elle avait beau chercher dans sa mémoire aucune bride de souvenir ne lui revenait. Ses yeux amandes ne tardèrent pas à être embrumés par les larmes. Pourquoi n’était-elle pas resté chez elle ? Pourquoi avait-elle fallut qu’elle aille dans cette boite ? Pourquoi les hommes étaient-ils si cruels ? Toute sa colère et sa haine fut tourné vers l’homme qui avait été assit à ses côtés. Elle le retrouverait, et elle le lui ferait payer. Il n’avait pas le droit d’agir ainsi, elle n’était pas un jouet dont on pouvait se servir à sa guise. Il ne survivrait pas à sa vengeance. Avec peine, Cassandra se leva, faisant fit de son mal de crâne, et s’avança vers l’eau de la mer. Sans prendre le temps de quitter ses chaussures, elle mit ses pieds dans l’eau froide, espérant ainsi retrouver ses esprits. Les cheveux en bataille, les yeux brillants, le sentiment d’être salie, fixant l’horizon où la masse lumineuse sortait lentement de l’eau, la jeune femme était partagée entre tristesse et colère, ne retenant pas ses deux émotions ravageant son esprit.
Quoi de mieux pour oublier ses problèmes que de sortir faire la fête ? Deux de ses amies lui avaient proposé de les rejoindre à une boite le soir-même. Ces jeunes femmes, Cassandra les connaissaient à peine, elles avaient simplement été attirées par son changement de look et d’attitude, la rendant bien plus rebelle qu’auparavant. Cependant, l’idée de se changer les idées et surtout de se montrer au grand public, la tenta trop pour qu’elle y résiste. En effet, la sorcière avait changé, égocentrique, soucieuse de son apparence et de son bien être, elle ne ressemblait plus à la sage jeune fille qu’elle avait été un an plus tôt.
Ses talons résonnaient sur le béton d’une grande rue très éclairé de San Francisco. Arborant fièrement une petite robe noir à paillette, ne descendant pas plus bas que ses genoux, moulante et décolleté, elle marchait rapidement en direction de la boite dans laquelle elle avait été convié, un sac noir dont la lanière reposait sur son épaule droite. Ses bras dénudés laissaient apparaître son bronzage parfaitement unit, et de multiples bracelets en argent. Ses cheveux bruns légèrement ondulés tombaient sur ses épaules, cachant ses oreilles portant une paire de boucles en anneau. Son visage foncé par le fond de teint laissait apparaître ses yeux noisettes soulignés d’un trait noir, et surligné d’un fard à paupière brun.
Un sourire se dessina sur ses lèvres couvert d’un rose fushia brillant, lorsqu’elle vit apparaître la boite au coin de la rue. La file d’attente n’était pas bien grande et Cassandra ne dut attendre que quelques minutes avant d’entrer dans le club le plus fréquenté de San Francisco. A peine fut-elle rentrée que la chaleur et l’odeur de l’alcool l’envahit. Elle se retrouva dans une immense salle, dont une piste de danse occupait la majeur partie, et surmontée de balcon où se trouvaient de nombreuses tables. La musique était tellement forte qu’elle pouvait lui déchirer les tympans. Rapidement, elle repéra ses soi-disant amies, et se dirigea vers augmentant son déhanché dans sa démarche. Elle fut ravie de voir plusieurs regard se lever pour la regarder. Ce besoin d’être le centre de l’attention se faisait de plus en plus présent dans son esprit, elle avait besoin d’être admirée.
Sur la table réservée par ses amies, se trouvaient déjà de nombreuses bouteilles de différents alcool, alors que la boite venait tout juste d’ouvrir. En plus des deux jeunes femmes blondes platine, trois étudiants d’une vingtaine d’année étaient attablés. L’un d’eux se serra contre son voisin pour faire une petite place à la lycéenne. Pour être petite cette place l’était, si bien que pour être confortablement installée, il fallait qu’elle se serre le plus possible contre le jeune homme bruns aux yeux bleu. A peine fut-elle assise qu’on lui proposa à boire. De toute évidence Cassandra ne refusa pas, elle se souciait bien trop de son image pour oser refuser cette invitation. L’étudiant enlaçant sa camarade de classe blonde lui servit un verre, qu’elle porta rapidement à ses lèvres. Peu importe l’alcool qu’elle buvait, au fond d’elle, la jeune femme désirait oublier un instant qui elle était, pour prendre un moment de plaisir. Depuis quand n’avait-elle pas rit ? Trop longtemps, elle ne souvenait même plus de la dernière fois où elle avait eut un fou rire avec sa meilleure amie. Sa vie s’était transformée sans qu’elle puisse arrêter l’infernale machine, elle avait découvert quelque chose qu’elle aurait au plus profond de son cœur désirer ne jamais savoir, pour pouvoir vivre comme elle avait vécue avant…
Quelque chose de froid sur sa cuisse la sortit de ses songes. Le jeune homme assit à ses côtés venait de poser sa main fraîche sur sa cuisse à moitié dénudée. A la vue du regard que lui jeta Cassandra, il prétexta qu’il ne l’avait pas fait exprès et lui resservit un autre verre.
De nouveau elle porta le verre à sa bouche et but son contenu en quelques gorgées. Peu à peu, verre après verre, elle se sentait libérée d’un poids énorme, libre comme l’air. Ce qu’elle avait vécue jusque là lui parvenait comme un rêve, soudain elle croyait vivre dans le meilleur des monde. Ses paroles se faisaient de moins en moins cohérente, et des rires inutiles les remplaçait très vite. Chaque fois qu’elle finissait son verre, quelqu’un le lui remplissait, et elle le buvait machinalement…
Cette dernière image la réveilla en sursaut. Ses paupières s’ouvrirent brusquement, dévoilant un nouveau paysage à ses yeux. Devant elle, le ciel orangée plongeait dans le bleu marine de la mer. Il était encore tôt et le soleil se levait à peine. Les battements de son cœur s’étaient accélérés ? Que faisait-elle couchée sur le sable à cette heure de la matinée ? Qu’était-il arriver entre temps ? A peine essaya-t-elle de se rappeler quelque chose que son crâne lui fit mal. Sa main droite se porta à celui-ci, tentant en vain d’atténuer la douleur. Tout ce dont elle se rappelait s’était d’être allée avec ses amies dans la boite de nuit, et d’avoir énormément but, après elle n’avait plus aucun souvenirs. Elle releva son buste avec difficultés, car les mouvements brusques augmentaient la douleur de son crâne. Trouvant son sac à ses côtés, elle l’ouvrit rapidement, cherchant un quelconque indice. Il était vide. Son portable, son portefeuille, son maquille, tout avait été volé. Seul un morceau de papier était encore dedans. Celle-ci le sortit et repéra une écriture au dos.
« Je me suis bien amusé avec toi hier ! »
Viol ou simple plaisanterie ? Bien qu'elle soit encore habillée Cassandra ne savait pas quoi penser, elle avait beau chercher dans sa mémoire aucune bride de souvenir ne lui revenait. Ses yeux amandes ne tardèrent pas à être embrumés par les larmes. Pourquoi n’était-elle pas resté chez elle ? Pourquoi avait-elle fallut qu’elle aille dans cette boite ? Pourquoi les hommes étaient-ils si cruels ? Toute sa colère et sa haine fut tourné vers l’homme qui avait été assit à ses côtés. Elle le retrouverait, et elle le lui ferait payer. Il n’avait pas le droit d’agir ainsi, elle n’était pas un jouet dont on pouvait se servir à sa guise. Il ne survivrait pas à sa vengeance. Avec peine, Cassandra se leva, faisant fit de son mal de crâne, et s’avança vers l’eau de la mer. Sans prendre le temps de quitter ses chaussures, elle mit ses pieds dans l’eau froide, espérant ainsi retrouver ses esprits. Les cheveux en bataille, les yeux brillants, le sentiment d’être salie, fixant l’horizon où la masse lumineuse sortait lentement de l’eau, la jeune femme était partagée entre tristesse et colère, ne retenant pas ses deux émotions ravageant son esprit.
