Oh qu'il était bon d'avoir la sensation de renaitre en sortant de cette ville de tous les tourments et depuis cette esplanade d'observer San Francisco comme autre chose qu'un champ de ruine, lieu d'une éternelle bataille. Et même si elle avait dut laisser ses enfants, dans cette réalité, ils n'étaient pas nés, elle n'avait donc pas à s'en vouloir? Autant oublier ce poid sur sa conscience et observer encore un peu.
Quelle heure était-il donc pour Phoebe Halliwell, la soeur qui devinait soit disant chaque chose avant les autres? Il devait être 23h dans cette réalité et elle n'avait pas à s'en plaindre. Elle avait perdu les mauvaises habitudes de son autre vie pour revenir dans un corps à peu près sain, du moins, à son avis, ce qui en soit n'était déjà pas trop mal! Les cheveux courts à la façon garconne, elle n'avait plus eu cette sensation depuis quelques années, et puis la marque de son alliance n'avait pas encore totalement disparue dans cette réalité. Et puis bien sur il y avait la mort de Prue... Mais cette fameuse Patience. Oh oui elle en saurait plus sur cette fille quitte à user de sa notoriété ou de ses pouvoirs.
Mais faut-il être empathe à chaque fois pour devoir ressentir les présences aux environs? Quelle idée aussi de venir sur cette plaine? C'était risquer de sentir le désir d'un peu trop de males élevés aux hormones par des gamines de 16ans. Charmant.
Après un petit soupir, voilà qu'un de ces crétins vient donc se la jouer "Salut chérie, j'ai une décapotable, ça te dit pas d'en user le cuir". Dites moi donc comment on se débarasse de ce genre de crétin? Dites le, et en quoi la vie d'une sorcière peut donc dépendre de ça? Il suffit parfois de dire à ces sales gosses qu'à presque 30ans on ne s'intéresse plus à ça, et voilà qu'on se débarasse pour mieux fuir et s'enfoncer dans la foret un peu plus loin. Tout d'un film d'horreur, tout, la situation, l'ambiance et la réaction stupide: s'éloigner dans le noir profond d'une foret aux allures lugubres, mais il le faut parfois non? Qui sait ce qu'on y trouve, un démon à combattre, un allié ou juste une petite frayeur pour la nuit, et ce n'est parfois pas plus mal, on se fait peur et on s'endort mieux la nuit en se pensant un instant courageuse.
Une petite dizaine de minutes plus tard, à ne plus entendre la déception de l'autre crétin mais juste ses pas laissant quelques branches craquer, voilà donc que la Halliwell s'offrit une petite pause pour mieux observer la cime des arbres pour laisser son pouvoir d'empathe lui dire qu'encore une fois, la sécurité n'était pas de mise? Alors quoi? Entre une énergie puissante et une chose sombre et désagréable, elle ignorait parfaitement ce qui allait lui tomber dessus, et à dire vrai, peu importe, elle conservait la rage de combattre et la puissance d'une Halliwell non? Et puis, au moins, elle avancerait un peu à y découvrir quelque chose, peu importe la teneur de cette découverte ou le possible combat qui allait se mener ou était déjà en cours.
Quand on est Halliwell, on fait toujours face au combat n'est-ce pas? Toujours, comme Prue, comme dans cette autre réalité.
Quelle heure était-il donc pour Phoebe Halliwell, la soeur qui devinait soit disant chaque chose avant les autres? Il devait être 23h dans cette réalité et elle n'avait pas à s'en plaindre. Elle avait perdu les mauvaises habitudes de son autre vie pour revenir dans un corps à peu près sain, du moins, à son avis, ce qui en soit n'était déjà pas trop mal! Les cheveux courts à la façon garconne, elle n'avait plus eu cette sensation depuis quelques années, et puis la marque de son alliance n'avait pas encore totalement disparue dans cette réalité. Et puis bien sur il y avait la mort de Prue... Mais cette fameuse Patience. Oh oui elle en saurait plus sur cette fille quitte à user de sa notoriété ou de ses pouvoirs.
Mais faut-il être empathe à chaque fois pour devoir ressentir les présences aux environs? Quelle idée aussi de venir sur cette plaine? C'était risquer de sentir le désir d'un peu trop de males élevés aux hormones par des gamines de 16ans. Charmant.
Après un petit soupir, voilà qu'un de ces crétins vient donc se la jouer "Salut chérie, j'ai une décapotable, ça te dit pas d'en user le cuir". Dites moi donc comment on se débarasse de ce genre de crétin? Dites le, et en quoi la vie d'une sorcière peut donc dépendre de ça? Il suffit parfois de dire à ces sales gosses qu'à presque 30ans on ne s'intéresse plus à ça, et voilà qu'on se débarasse pour mieux fuir et s'enfoncer dans la foret un peu plus loin. Tout d'un film d'horreur, tout, la situation, l'ambiance et la réaction stupide: s'éloigner dans le noir profond d'une foret aux allures lugubres, mais il le faut parfois non? Qui sait ce qu'on y trouve, un démon à combattre, un allié ou juste une petite frayeur pour la nuit, et ce n'est parfois pas plus mal, on se fait peur et on s'endort mieux la nuit en se pensant un instant courageuse.
Une petite dizaine de minutes plus tard, à ne plus entendre la déception de l'autre crétin mais juste ses pas laissant quelques branches craquer, voilà donc que la Halliwell s'offrit une petite pause pour mieux observer la cime des arbres pour laisser son pouvoir d'empathe lui dire qu'encore une fois, la sécurité n'était pas de mise? Alors quoi? Entre une énergie puissante et une chose sombre et désagréable, elle ignorait parfaitement ce qui allait lui tomber dessus, et à dire vrai, peu importe, elle conservait la rage de combattre et la puissance d'une Halliwell non? Et puis, au moins, elle avancerait un peu à y découvrir quelque chose, peu importe la teneur de cette découverte ou le possible combat qui allait se mener ou était déjà en cours.
Quand on est Halliwell, on fait toujours face au combat n'est-ce pas? Toujours, comme Prue, comme dans cette autre réalité.