Ils avaient prit un cab pour aller de la petite ruelle au bar irlandais jusqu'à Haight Ashbury, le quartier résidenciel où vivait la jeune femme. Durant tout le trajet, Breath avait guardé les yeux rivés au dehors, histoire d'échaper aux regard interrogateurs sans cesse posés sur elle du jeun sorcier. Elle se doutait bien que dans un sens, elle devait paraître franchement désagréable à s'isoler comme ça; mais que pouvait-elle bien faire? La deuxième solution, beaucoup trop impulsive, aurait été de se laisser aller en pleurant dans ses bras...Breath avait guardé en défaut cette fièreté irlandaise qu'elle tenait de Rachel Austin, sa mère.
Le taxi de la compagnie de transports de San Francisco s'arrêta devant un bâtiment de style victorien comme on en trouvait souvent dans le quartier. Les mûrs de briques couleur terre battue, les hautes fenêtres démarquées par un cadre de mosaïques. Son appartement se trouvait tout en haut, sous les toits. Breath paya le chauffeur de taxi et, prenant Kiras par la main, le fit monter les trois étages de l'immeuble. Arrivée à sa porte, elle chercha ses clefs alors que Kiras, soudain, lui fit remarquer qu'un papier était accriché sur la porte d'entrée.
"Tu n'as pas de boîte aux lettres? demanda-t-il alors que, clefs entre les dents, la jeune femme déplia le mince feuillet, légèrement vieillot qur lequel était écrit quelque mots.
-Si si, je ne comprends pas pourquoi on a... Elle stoppa net; sa respiration s'accérélait alors que, les mains en plein fébrilité, ses yeux se noyaient de larmes: "Ce n'est pas prudent ce que tu vas faire là...petite soeur".
-No.... murmura-t-elle en lachant les clefs qui tombèrent sur le sol. L'avait-il suivie? Mais où, quand, comment? Avait-il été là, dans le bar, dans cette rue? Quel malade, elle était la soeur d'un malade!!! C'est pas possible, pas ça...NON"
Elle n'en pouvait plus. Lachant le papier, elle se laissa glisser sur le sol et, la tête enfouie dans ses genoux, versa toutes les larmes de son corps. Toute la pression de ces derniers jours retombait à présent et lorsqu'elle senti les bras de Kiras l'envelopper doucement pour la réconforter, elle plogea la tête dans le creu de son épaule, poussa un soupir et....s'évanouie.
Elle ouvrit les yeux. Elle était dans son lit, bien au chaud sous les couvertures douillettes qui sentaient le jasmin. Sur le tapis traînaient des chaussures mais elle sentait qu'elle était encore habillée. Elle tourna la tête sur le côté et apperçu Kiras qui tenait sa main droite fermement dans les siennes. Son expression était des plus touchante: inquiétude et tendresse, comme pour la rassurée, que tout était terminé.
"Qu'est-ce qui s'est passé" dit-elle mollement.
Le taxi de la compagnie de transports de San Francisco s'arrêta devant un bâtiment de style victorien comme on en trouvait souvent dans le quartier. Les mûrs de briques couleur terre battue, les hautes fenêtres démarquées par un cadre de mosaïques. Son appartement se trouvait tout en haut, sous les toits. Breath paya le chauffeur de taxi et, prenant Kiras par la main, le fit monter les trois étages de l'immeuble. Arrivée à sa porte, elle chercha ses clefs alors que Kiras, soudain, lui fit remarquer qu'un papier était accriché sur la porte d'entrée.
"Tu n'as pas de boîte aux lettres? demanda-t-il alors que, clefs entre les dents, la jeune femme déplia le mince feuillet, légèrement vieillot qur lequel était écrit quelque mots.
-Si si, je ne comprends pas pourquoi on a... Elle stoppa net; sa respiration s'accérélait alors que, les mains en plein fébrilité, ses yeux se noyaient de larmes: "Ce n'est pas prudent ce que tu vas faire là...petite soeur".
-No.... murmura-t-elle en lachant les clefs qui tombèrent sur le sol. L'avait-il suivie? Mais où, quand, comment? Avait-il été là, dans le bar, dans cette rue? Quel malade, elle était la soeur d'un malade!!! C'est pas possible, pas ça...NON"
Elle n'en pouvait plus. Lachant le papier, elle se laissa glisser sur le sol et, la tête enfouie dans ses genoux, versa toutes les larmes de son corps. Toute la pression de ces derniers jours retombait à présent et lorsqu'elle senti les bras de Kiras l'envelopper doucement pour la réconforter, elle plogea la tête dans le creu de son épaule, poussa un soupir et....s'évanouie.
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Elle ouvrit les yeux. Elle était dans son lit, bien au chaud sous les couvertures douillettes qui sentaient le jasmin. Sur le tapis traînaient des chaussures mais elle sentait qu'elle était encore habillée. Elle tourna la tête sur le côté et apperçu Kiras qui tenait sa main droite fermement dans les siennes. Son expression était des plus touchante: inquiétude et tendresse, comme pour la rassurée, que tout était terminé.
"Qu'est-ce qui s'est passé" dit-elle mollement.