1 heure trente du matin. Au loin, une silhouette sombre enveloppé dans un étoffe soyeuse mais au contour pourtant imprécis, s’avançait tranquillement à travers les profondeurs de la nuit. Le souffle court et la démarche discrète mais quasi-fantomatique, elle déambulait ainsi dans les rues de St-Fransisco, telle une ombre à la recherche de son idéal. Sa peau d’un blanc presque laiteux contrastait avec les ton obscures de ces vêtements; un jeans en velours couleur carbone, et un T-shirt du même effigie. Ces cheveux bouclés s’échappait de son capuchon, et volait derrière elle en accentuant l’allure sinistre du personnage. Ces traits, tirés par le sommeil, était peu visible mais à l’extrême droite de sa bouche, s’étendant sur des lèvres d’un rouge sang, deux canines d’une blancheur frappante prenaient garde d’éloigner tout étranger. Ces pas résonnants sur le pavés des rues, marchant parfois dans ces étendues d’eau qui à courant fort frappant et dérangeant pouvait faire office de miroir, elle tentait d’éviter le plus possible de passer près de ces longs bâtiments qui ne faisaient que dépraver davantage cette ville, en laissant admettre que l’égalité n’était pas de ces lieux. Ceux qui avaient la malchance d’ouvrir les rideaux de leur misérable demeure, pour tenter de capter un courant d’air ou par simple curiosité, avait le malheur de croiser son regard vide et ténébreux, qui suffisait à couper court à tout envie de dormir. Sa destination : Une boîte de nuit.
Il n’y avait aucune raison précise à ce déplacement, si ce n’est qu’elle avait maintenant les moyens nécessaire pour subvenir à ces besoins tout en se permettant de vivre comme elle le désirait. Fynlie, car c’était bien elle, avait tenté pendant des mois d’oublier ces origines. C’est à dire la vampirisme. Mais on ne peux passer à côté d’une telle chose. Car bien plus qu’inscrit dans son cœur et dans son esprit, cet quasi-malédiction était dans ces veines et dans sa chair. Or, ceux-ci demandait une réclamation pour assouvir leur soif des semaines précédentes. Et elle comptait bien leur donné satisfaction. Quoi de mieux qu’un club pour dénicher la victime idéal ? D’autant plus qu’elle ne craignait plus désormais de se faire découvrir. Car elle avait découvert un moyen de défense inestimable : La confiance. La mort n’était pour elle qu’un lointain souvenir, car même si celui-ci la heurterait, serai-ce de la plus brutal des manières, elle n’avait plus rien à perdre, si ce n’est …ces fringues…(La fatigue commence à prendre le dessus )
L’immeuble où elle se rendait était maintenant devant elle. Droit, insécure. Immobile parmi tant d’agitation , ces briques rouges vin faisant honneur aux édifices aux alentour, et ces portiers décourageants les êtres malveillants. Sauf elle. Fynlie passa sans difficulté devant ceux-ci, et une fois rendu à l’intérieur, essaya en vain de couvrir le bruit assourdissant de la boîte sonnante en mettant un de ces minces mains devant son oreille. La décoration était tout de même assourdissante. Des bandelettes de soies descendait en tresse du plafond, et rejoignait des carrés et losanges au pointe arrondis sur le mur, le tout se terminant par un arche safran en plein centre. Une boule opaque tournait d’un air inquiétant sur le plafond vagué par des effets supposés être grandioses, et le bar où s’étendait une queue de plus de 1 mètre, laissait à doute de la salubrité de l’endroit. Des danseurs fébriles et surexcités se déchaînaient sur la piste, le regard hagard et complètement vide, tout en bousculant copain et ami, se déhanchant comme il ne l’avait jamais fait. Trébuchant sur une femme au allure douteuse étendue sur le sol, Fynlie parvint à se trouver une table, plus en retrait des autres. Celle-ci était recouverte d’une nappe pastel au motif de narcisse délicates et d’anémone . Le mixage terre/eau n’allait guère bien ensemble, mais c’était supportable.
Après avoir commandé un whisky dilué, désirant resté sobre pour garder les idées claires, la jeune vampire s’attarda davantage sur la foule, cherchant sa prochaine victime dans toute cette masse humaine. Et alors qu’elle salivait déjà en regardant une jeune femme qui, semblant pourtant sur le bord des larmes, dansaient avec un homme qu’elle ne semblait apprécié, un souvenir de son village natal, pourtant sans rapport évident de la situation, lui revint en tête :
Flash-Back
Un vent glacé soufflait sur la ville, insufflant à ces habitants des idées sombre. Ceux-ci étaient d’ailleurs en majorité entassés dans leur maison, insensible à cette pancrace que livrait le climat à mère nature. Bien à l’abri sous leur pénates de bois, style architectural anglais datant du 18e siècle, la plupart sirotaient une tasse de café fumant en lisant le journal. Il faut dire que les événements des derniers jours avaient tout pour intéressé la petite population qui vivait éloigné du grand monde, dans une ville ressemblant vaguement à un mélange ancien et moderne, ce qui n’avait rien d’attrayant pour des acheteur potentiel. En effet, la moitié de ceux qui habitaient Myrtgal, la place en question, était descendant des premiers arrivant de la cité. Désireux de rester attachés à une partie de leur vie, ils étaient restés sur place jusqu’à une dizaine de génération. Certains étaient partie, emportant avec eux souvenirs et famille , à la recherche d’une civilisation moins primitive au niveau des technologies. La plupart de ceux qui habitaient l’endroit se connaissait, car la ville en question avait plutôt l’allure d’un village. Les nouveaux venus, qui se faisaient très rare, étaient dès qu’il mettait le pied au sol de ce coin éloigné, jugé, étiquetés, puis, dépendant du statut d’intérêt plausible, jetés aux oubliettes. Chacun connaissait l’histoire et même les secrets les plus intimes de son voisin car caché quoi que ce soit à Myrtgal était chose impossible. Des légendes lugubre circulaient sur la ville et son passé n’était pas des plus reluisant. Des histoires de traîtrise, de mensonges et même, de décès. On racontait que parfois, des hommes à capuches noires venaient roder dans les parages, et chacun se plaisait à répéter cette rumeur. On utilisait ce bobard pour faire peur aux adolescents trop téméraire et au trop rare enfants du coin, qui était chéri comme des petits anges par leur parents surprotecteur. Et même si ce qu’on racontait était faux, les inconnus n’ayant été aperçut qu’une seule fois, les portes chancelantes étaient barrés à double tour. La pusillanimité guidait les habitants dans leur moindre fait et geste, sauf dans leur dire. Car s’il surveillait leur actions avec attention, on ne pouvait en dire autant de leur parole. Chaque dimanche, les femmes et les hommes se ressemblaient, vêtu de leur plus beaux habits, au pub du coin, lieux de rassemblement. L’endroit en question ne faisait pas moins de 30 mètre carré et était entassé juste à côté de la brasserie commune. La peinture brunâtre s’était écaillé avec le temps et les diverses décoration , d’on une épée rouillé et une banderole datant de plus de cent ans, aidait plutôt à rendre l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà. Le barmaid cependant, était un chic type. Sans doute le seul à qui on pouvait vraiment faire confiance dans tout Myrtgal. Alors qu’il servait dans des verres crasseux un liquide jaunâtre, il écoutait d’une oreille attentive les histoires que ces clients se plaisaient à lui raconter. Et contrairement aux autres habitant, il n’émettait aucun commentaire. C’était sûrement cette qualité qui faisait de lui un homme d’on la compagnie était très apprécié, malgré l’état de décrépitude de son lieu de travail. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant de sa femme. De toute la communauté, elle était sans aucun doute la plus bavarde, ce qui en agaçait d’ailleurs plus d’un. Pourtant, c’était pour elle et non pour son mari, que tous se ressemblaient en ce pub. Pour connaître les dernières nouvelle, toujours agrémenté de la petite touche personnelle de la conteuse. Et aussi pour trouver chaussure à leur pied. En effet, fils de paysans et fille de bonne famille se côtoyait sur la place. Les pères désirant trouver un époux pour leur progéniture se rendaient en ce lieu, amenant avec eux leur rejetons,parfois n’étant âgé que de 15 ans et décidaient pour eux, celui ou celle qui allait devenir leur gendre ou leur bru, dépendant des cas. Cette pratique était typique à Myrtgal, quoique encore pratiqué un peu partout autour du globe. Les couples ainsi formées n’étaient guère heureux et pourtant, ils agissaient ainsi à leur tour avec leur descendance. Les habitants s’étaient empêtré dans une routine malsaine et ne pouvaient en sortir. Briser les coutumes de la population valait aux malheureux un rejet total de la communauté. Alors personne ne s’y risquait. Le cercle des dirigeants, plutôt représentant de la minuscule ville étaient composé d’une dizaine de femme au cheveux poivre et sel ainsi que deux ou trois hommes ne dépassant pas la cinquantaine. Leur réunion ne durait guère plus d’une heure, et était souvent ponctué de silence embarrassant. Chacun savait que quelque chose clochait, mais tout changé aurait été un bouleversement majeur dans la vie des citoyens et ils ne pouvaient se le permette. Alors en final, la situation restait la même. Encore et encore. Tout le monde savait que l’annexion ne mènerait, encore une fois, à rien et les plus vieux ayant atteint l’âge d’or se mettaient à espérer secrètement que leur civilisation n’allait pas s’éteindre par manque d’éphèbe. Car de leur temps, les choses étaient les même. Malheureusement. Et étendu dans leur grabat, seul, anéanti, leurs petits corps frêle secoué d‘interminable tremblement, ils repensaient avec atrabile au bonheur qu’ils n’auront jamais connu.
Pourtant cette même nuit, un cris perçant déchira le silence de l’obscurité. Fynlie était née.
Fin du Flash-Back
Intérieurement, la jeune vampire pouffa. Si cette femme qu’elle observait depuis quelques minutes était enceite, alors le festin serait grandiose. [ Double Beurk!]
Il n’y avait aucune raison précise à ce déplacement, si ce n’est qu’elle avait maintenant les moyens nécessaire pour subvenir à ces besoins tout en se permettant de vivre comme elle le désirait. Fynlie, car c’était bien elle, avait tenté pendant des mois d’oublier ces origines. C’est à dire la vampirisme. Mais on ne peux passer à côté d’une telle chose. Car bien plus qu’inscrit dans son cœur et dans son esprit, cet quasi-malédiction était dans ces veines et dans sa chair. Or, ceux-ci demandait une réclamation pour assouvir leur soif des semaines précédentes. Et elle comptait bien leur donné satisfaction. Quoi de mieux qu’un club pour dénicher la victime idéal ? D’autant plus qu’elle ne craignait plus désormais de se faire découvrir. Car elle avait découvert un moyen de défense inestimable : La confiance. La mort n’était pour elle qu’un lointain souvenir, car même si celui-ci la heurterait, serai-ce de la plus brutal des manières, elle n’avait plus rien à perdre, si ce n’est …ces fringues…(La fatigue commence à prendre le dessus )
L’immeuble où elle se rendait était maintenant devant elle. Droit, insécure. Immobile parmi tant d’agitation , ces briques rouges vin faisant honneur aux édifices aux alentour, et ces portiers décourageants les êtres malveillants. Sauf elle. Fynlie passa sans difficulté devant ceux-ci, et une fois rendu à l’intérieur, essaya en vain de couvrir le bruit assourdissant de la boîte sonnante en mettant un de ces minces mains devant son oreille. La décoration était tout de même assourdissante. Des bandelettes de soies descendait en tresse du plafond, et rejoignait des carrés et losanges au pointe arrondis sur le mur, le tout se terminant par un arche safran en plein centre. Une boule opaque tournait d’un air inquiétant sur le plafond vagué par des effets supposés être grandioses, et le bar où s’étendait une queue de plus de 1 mètre, laissait à doute de la salubrité de l’endroit. Des danseurs fébriles et surexcités se déchaînaient sur la piste, le regard hagard et complètement vide, tout en bousculant copain et ami, se déhanchant comme il ne l’avait jamais fait. Trébuchant sur une femme au allure douteuse étendue sur le sol, Fynlie parvint à se trouver une table, plus en retrait des autres. Celle-ci était recouverte d’une nappe pastel au motif de narcisse délicates et d’anémone . Le mixage terre/eau n’allait guère bien ensemble, mais c’était supportable.
Après avoir commandé un whisky dilué, désirant resté sobre pour garder les idées claires, la jeune vampire s’attarda davantage sur la foule, cherchant sa prochaine victime dans toute cette masse humaine. Et alors qu’elle salivait déjà en regardant une jeune femme qui, semblant pourtant sur le bord des larmes, dansaient avec un homme qu’elle ne semblait apprécié, un souvenir de son village natal, pourtant sans rapport évident de la situation, lui revint en tête :
Flash-Back
Un vent glacé soufflait sur la ville, insufflant à ces habitants des idées sombre. Ceux-ci étaient d’ailleurs en majorité entassés dans leur maison, insensible à cette pancrace que livrait le climat à mère nature. Bien à l’abri sous leur pénates de bois, style architectural anglais datant du 18e siècle, la plupart sirotaient une tasse de café fumant en lisant le journal. Il faut dire que les événements des derniers jours avaient tout pour intéressé la petite population qui vivait éloigné du grand monde, dans une ville ressemblant vaguement à un mélange ancien et moderne, ce qui n’avait rien d’attrayant pour des acheteur potentiel. En effet, la moitié de ceux qui habitaient Myrtgal, la place en question, était descendant des premiers arrivant de la cité. Désireux de rester attachés à une partie de leur vie, ils étaient restés sur place jusqu’à une dizaine de génération. Certains étaient partie, emportant avec eux souvenirs et famille , à la recherche d’une civilisation moins primitive au niveau des technologies. La plupart de ceux qui habitaient l’endroit se connaissait, car la ville en question avait plutôt l’allure d’un village. Les nouveaux venus, qui se faisaient très rare, étaient dès qu’il mettait le pied au sol de ce coin éloigné, jugé, étiquetés, puis, dépendant du statut d’intérêt plausible, jetés aux oubliettes. Chacun connaissait l’histoire et même les secrets les plus intimes de son voisin car caché quoi que ce soit à Myrtgal était chose impossible. Des légendes lugubre circulaient sur la ville et son passé n’était pas des plus reluisant. Des histoires de traîtrise, de mensonges et même, de décès. On racontait que parfois, des hommes à capuches noires venaient roder dans les parages, et chacun se plaisait à répéter cette rumeur. On utilisait ce bobard pour faire peur aux adolescents trop téméraire et au trop rare enfants du coin, qui était chéri comme des petits anges par leur parents surprotecteur. Et même si ce qu’on racontait était faux, les inconnus n’ayant été aperçut qu’une seule fois, les portes chancelantes étaient barrés à double tour. La pusillanimité guidait les habitants dans leur moindre fait et geste, sauf dans leur dire. Car s’il surveillait leur actions avec attention, on ne pouvait en dire autant de leur parole. Chaque dimanche, les femmes et les hommes se ressemblaient, vêtu de leur plus beaux habits, au pub du coin, lieux de rassemblement. L’endroit en question ne faisait pas moins de 30 mètre carré et était entassé juste à côté de la brasserie commune. La peinture brunâtre s’était écaillé avec le temps et les diverses décoration , d’on une épée rouillé et une banderole datant de plus de cent ans, aidait plutôt à rendre l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà. Le barmaid cependant, était un chic type. Sans doute le seul à qui on pouvait vraiment faire confiance dans tout Myrtgal. Alors qu’il servait dans des verres crasseux un liquide jaunâtre, il écoutait d’une oreille attentive les histoires que ces clients se plaisaient à lui raconter. Et contrairement aux autres habitant, il n’émettait aucun commentaire. C’était sûrement cette qualité qui faisait de lui un homme d’on la compagnie était très apprécié, malgré l’état de décrépitude de son lieu de travail. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant de sa femme. De toute la communauté, elle était sans aucun doute la plus bavarde, ce qui en agaçait d’ailleurs plus d’un. Pourtant, c’était pour elle et non pour son mari, que tous se ressemblaient en ce pub. Pour connaître les dernières nouvelle, toujours agrémenté de la petite touche personnelle de la conteuse. Et aussi pour trouver chaussure à leur pied. En effet, fils de paysans et fille de bonne famille se côtoyait sur la place. Les pères désirant trouver un époux pour leur progéniture se rendaient en ce lieu, amenant avec eux leur rejetons,parfois n’étant âgé que de 15 ans et décidaient pour eux, celui ou celle qui allait devenir leur gendre ou leur bru, dépendant des cas. Cette pratique était typique à Myrtgal, quoique encore pratiqué un peu partout autour du globe. Les couples ainsi formées n’étaient guère heureux et pourtant, ils agissaient ainsi à leur tour avec leur descendance. Les habitants s’étaient empêtré dans une routine malsaine et ne pouvaient en sortir. Briser les coutumes de la population valait aux malheureux un rejet total de la communauté. Alors personne ne s’y risquait. Le cercle des dirigeants, plutôt représentant de la minuscule ville étaient composé d’une dizaine de femme au cheveux poivre et sel ainsi que deux ou trois hommes ne dépassant pas la cinquantaine. Leur réunion ne durait guère plus d’une heure, et était souvent ponctué de silence embarrassant. Chacun savait que quelque chose clochait, mais tout changé aurait été un bouleversement majeur dans la vie des citoyens et ils ne pouvaient se le permette. Alors en final, la situation restait la même. Encore et encore. Tout le monde savait que l’annexion ne mènerait, encore une fois, à rien et les plus vieux ayant atteint l’âge d’or se mettaient à espérer secrètement que leur civilisation n’allait pas s’éteindre par manque d’éphèbe. Car de leur temps, les choses étaient les même. Malheureusement. Et étendu dans leur grabat, seul, anéanti, leurs petits corps frêle secoué d‘interminable tremblement, ils repensaient avec atrabile au bonheur qu’ils n’auront jamais connu.
Pourtant cette même nuit, un cris perçant déchira le silence de l’obscurité. Fynlie était née.
Fin du Flash-Back
Intérieurement, la jeune vampire pouffa. Si cette femme qu’elle observait depuis quelques minutes était enceite, alors le festin serait grandiose. [ Double Beurk!]