Toute la semaine, il avait fait une chaleur étoufante, presque insuportable et ce n'était que le soir où l'on pouvait sortir san risquer d'attraper une insolationdans les deux secondes, car à cette heure-ci la température était parfaite, quoi-que un peu trop chaude à son goût mais la brise du soir la rendait plus supportable.
Elle marchait doucement, pas à pas, à l'endroit où le sable et l'eau était à la limite de se mélanger.
Elle adorait cette sensation entre le sable chaud et doux et l'eau froide des vagues qui finissaient de mourir à ses pieds nus.
Le vent faisait voler ses longs cheveux bruns, qu'elle avait laissé détachés.
Quelques mèches venaient balayer son visage mais elle ne s'en préoccupait même pas.
A vrai dire elle ne se préocupait plus de rien, elle ne réfléchissait pas, tout ce qui l'importait c'était de marcher, marcher lenmen, mais marcher surement, avoir ce sentiments de sécurité qu'elle recherchait temps.
Des larmes coulaient le long de ses joues. Lente et espacées, elle roulait sans bruit sur sa peau.
Elle n'avait pas la respiration sacadée qu'avait toutes les personnes qui avaient des crises de larmes. Non, la sienne était calme et tranquille.
De dos, on n'imaginerait même pas qu'elle puisse être en train de pleurer, ni qu'il y avait en elle une tempête qui grondait, une tempête si forte qu'elle ne savait comment calmée.
Elle voulait continuer de marcher jusqu'à ce qu'elle soit arrivée aux rochers, qui n'étaient plus qu'à quelques mètres d'elle, mais là, elle s'arrêta et tomba à genoux sur le sable regardant les rochers.
Elle s'était arrêtée comme si elle n'en pouvait plus, qu'un pas de plus l'achèverait...
Et là, elle qui était restée si calme malgrès ses larmes, fondit en pleurs.
Ces rochers représentait un but, qu'elle ne pouvait atteindre, et sa vie était remplis de rochers qu'elle n'atteindrais probablement jamais de désir qui ne resterais que de vieux rêves de petite fille.
Elle n'en pouvait plus, elle n'avait plus le même courage qu'il y a quelques mois quand elle avait décidée de recommencer sa vie à zéro.
Cela faisait déjà cinq mois qu'elle se trouvait à San Fransisco et elle n'avait toujours pas pus acceuillir sa fille chez elle. Son excuse: pas assez d'argent pour pouvoir l'élever... Elle était dégoutée d'elle même, quelle genre de mère était elle pour devoir laisser sa fille chez une amie et ne pouvoir aller la voir qu'un week end sur deux? Certainement pas la bonne mère qu'elle avait toujours rêver d'être.
Elle resta comme ça, la respiration haletante, à se vider de toute les larmes de son corps.
Dans ces larmes il y avait toute cette douleur et toute cette peine qu'elle avait essayer de contenir ces six dernier mois.
Mais d'un côté, pleurer avait du bon, car chaque larme qu perlait dans ses yeux et qui finissait par rouler le long de sa joue lui enlevait un poid en moin en elle, comme si, pour se sentir mieux, il fallait pleurer...
Pour elle, c'était une façon comme une autred'exterioriser sa tristesse. Après tout, chacun sa technique...
D'autre, se blesse eux-même pour se sentir mieux, une punition qu'ils s'infligent eux-même comme si tout était de leur faute.
Ils se font saigner tout comme elle se faisait pleurer.
Elle préférait de loin sa technique. Au moin, c'était sans danger et pour elle ça marchait mieux que tout autres choses.
Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas pleurer comme ça... Au lieu de se confier, de parler de ses problèmes, elle les gardait pour elle. Ce n'était peut-être pàas la meilleure solution mais en tout cas c'était sa solution. Et là elle n'en pouvait plus, elle craquait.
En ce moment, tous ces vieux démons du passé, de son passé, ressurgissait dans sa mémoire.
Des souvenirs douloureux des erreurs qu'elle avait faîtes, des morts qu'elle n'avait pas encore acceptées et ce sentiment d'abandon toujours aussi présent depuis que son mari s'était fait tuer par un démon, en essayant de la protégée.
Pleins de choses qu'elle avait gardé enfouis, peut-être depuis trop longtemps, et qu'elle avait espéré jamais voir réaparraître.
Pleins de choses qui faisaient qu'aujourd'hui elle avait besoin de décomprésser.
Elle s'érrêta de pleurer, essayant de retrouver la respiration calme qu'elle avait encore il y a quelques minutes et qui pourtant était pour elle un lointain souvenir.
Quand elle l'eût enfin retrouver, elle quitta des yeux ces rochers qui la rendait si triste.
Elle s'assit dans le sable, face à la mer et retrouva peu à peu son calme. Elle resta ainsi dix minutes, vingt... Elle ne les comptaient même plus.
Elle était toujours aussi calme, le visage impassible, même pas l'esquive d'un sourire, l'ombre d'une lueur dans ses yeux, qui permetteraient de connaître ses sentiments à cet instant. Pour seul indice, juste ses yeux rougis par les pleurs qui montrait qu'elle n'était pas des plus heureuses.
Elle se sentait bien ici, elle se trouvait dans ses éléments, l'eau de la mer et l'air du vent, deux choses qu'elle contrôlait parfaitement.
Enfin quelque chose qu'elle contrôlait! Pas comme sa vie qu'elle avait l'impression de laisser filer sans rien faire pour éviter ça.
Cet endroit était rassurant pour elle car elle avait une sorte de pouvoir sur lui.
Le soleil venait de finir de se coucher, le ciel n'avait pas encore tout-à-fait pris sa teinte bleu nuit et i n'y avait pas encore léombre d'une étoile dedans, mais cela n'empêchait pas que la plage soit presque vide, car oui, il y a toujours un "presque" car quelques personnes, sois disant courageuse, venait s'y aventurer après le coucher du soleil mais attention! Jamais seule car toutes personnes n'étant pas en couple ou en groupe après le coucher du soleil était une personne suspecte et infréquentable selon certains...
Même Aviva, qui ne bougeait pas, même pas un clignement d'oeil, préparait obligatoirement un mauvais coup.
Toutes les personnes qui passaient à côté d'elle, bien quelles ne soient pas très nombreuses, la regardait bizarement et ne pouvait s'empêcher de faire un petit commentaire à la personne qu se trouvait à côté conçernant les délinquants.
Bien qu'elle ne pouvait pas entendre se si gentils commentaire la conçernant, avec la distance qui les séparaient et le vent qui lui claquait dans les oreilles, elle se doutait que ce n'était pas un gentils commentaire sur sa coupe de cheveux.
Mais c'était la dernière chose qui lui importait, elle ne se retournait même pas à chaque fois qu'elle entendait un chuchottement derrière elle. A quoi bon? Si elle se retournait elle se pourrait s'empêcher de faire un méchant commentaire sur le fait de parler dans le dos des gens, ça ne serait que donnait une preuve de ce qu'il disait, ça ne serait que leur donner raison et les commentaires à son égars fuseraient encore plus. Il vallait donc mieux ne pas relever.
Elle était assise ici, à regarder la mer et ses vagues depuis un peu plus d'une heure et elle n'avait toujours pas bougé d'un cil, mais elle ne pût s'empêcher de se retourner, n'ayant aucunement crainte que l'on voie ses yeux rougis par les pleurs, quand elle entendit des pas derrière elle de quelqun qui s'approchait.