Seul dans le noir [ libre ]

Il était presque minuit. L’obscurité avait envahit la ville et il faisait froid. Mickel marchait dans une rue déserte presque sombre. Il entendait des cris de corbeau autour de lui, ce qui l’agaçait. Après plusieurs minutes de marches, Mickel décida de faire une pause. Il errait depuis 2 heures sans but précis. Il adorait juste être dans l’obscurité et seul. Il s’assit sur banc de bus. Mais plus aucun bus ne passait à cette heure ci. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Il n’y avait toujours personnes. Il sortit un livre de sa poche et ouvra une page au hasard. C’était le livre léguer par sa mère. Il n’y comprenait toujours rien. Le livre était écrit dans une langue inconnue.

* A quoi ça rime tout ça, je n’y comprends rien. Pourquoi me l’avoir donner ? *

Mickel regarda le ciel. On ne voyait pas la lune. Elle était masquée par les nuages noirs. Il remit le livre dans sa poche et commença à réfléchir. Il fallait pour commençai qu’il se trouve un job. Ensuite un logement. Chose difficile pour lui car il n’était jamais allé à l’université. Le sort de la vie ne lui a pas permit. Soudain il entendit un bruit, il regarda en direction de ce fameux bruit qui venait de briser le silence de l’obscurité.

« Qui est là ? Montrez vous !»

Morgane profitait de la nuit et du froid pour s’éclaircir les idées qui parfois était légèrement brouillée par les nombreuses années de souvenirs tous plus sombres les uns que les autres. Les rues de San Francisco était déserte et silencieuse et lui permettait de faire facilement le vide. Elle avançait d’un pas lent, les mains dans les poches de son manteau de cuir pour les protéger du froid environnant. Elle vit au loin un banc à la disposition des marcheurs sous un lampadaire. Elle ne pu déterminer de cette distance si il y avait une présence. Quoi qu’il en soit, Morgane s’y dirigea d’un pas plus rapide, désirant se reposer un instant. Le froid bien que vivifiant habituellement avait aujourd’hui déposé une certaine fatigue sur ces épaules au cours de sa promenade.

Elle était à quelques mètres de son objectif lorsqu’elle remarqua l’homme qui lisait apparemment un livre sur celui-ci. Morgane l’observa tranquillement pas certaine de désirée pour l’instant sortir de l’ombre protectrice de la nuit. Elle avait la chance de pouvoir le distingué grâce au lampadaire et n’était pas certaine que d’entré dans le halot de celui-ci était une bonne idée. Elle vit l’homme lever les yeux au ciel et se perdre dans ses pensées.

* Son livre ne doit pas être très passionnant. *

Au moment, ou Morgane se faisait cette réflexion, elle échappa son sac au sol et se dépêcha de le ramasser. Malheureusement, le bruit avait tiré l’inconnu de ses pensées.

« Qui est là ? Montrez vous !»

Morgane hésita qu’une fraction de seconde avant de s’avancer tranquillement. Elle prit une attitude sympathique sans pour l’instant utilisé sa voix. Elle n’avait aucune raison de croire qu’il nécessitait pour l’instant d’envoûter cet étranger.

« Je suis vraiment navrée de vous avoir dérangée. Cela n’était aucunement mon intention mais je désirais prendre un instant de repos… »

La jeune femme désigna l’espace vide sur le banc du regard pour expliquer si besoin était ces propos.

Mickel regardait toujours en direction d’où venait le bruit. Ce bruit l’avait fait sortir de ses pensés et Mickel n’aimait pas trop être déranger lorsqu’il réfléchissait. Cependant le mal était fait. Il entendit des bruits de pat se rapprocher de lui. La personne qui avait brisé le silence de l’obscurité était une femme. Elle portait un manteau en cuir et elle était rousse mais Mickel ne distinguait toujours pas bien son visage à cause de l’obscurité de la nuit. La jeune femme s’avança un peu plus et finit par lui adresser la parole.

« Je suis vraiment navrée de vous avoir dérangée. Cela n’était aucunement mon intention mais je désirais prendre un instant de repos… »

Mickel vit alors les yeux de la jeune femme désigner l’espace vide à côté de lui. Mickel la regarda droit dans les yeux pendant un cours instant. Il se méfiait d’elle mais de toute façon il se méfiait de tout le monde. Cela aurait été pareil si c’était une vielle dame inoffensive. Mickel pris quelques secondes de réflexion laissant un petit moment de silence envahir l’atmosphère. Il finit par prendre sa décision. Mickel se dit qu’il fallait qu’il arrêt d’être si méfiant sinon ça finirais un jour par lui être nuisible. Sa mère ne l’aurait pas aimé comme ça, à prendre tout le monde comme un danger potentiel.

« Ce n’est pas grave … Vous pouvez vous asseoir si vous le voulez »

Il jeta un regard à la place vide près de lui. Mickel espérait qu’il ne regretterait pas de l’avoir laisser s’asseoir près de lui. C’était peut être un piège. Il trouvait ça louche qu’une femme puisse rester seul à une heure si tardive dans une rue sombre et silencieuses. Le lieu rêvait pour un agresseur ou même un démon en quête d’une proie facile.

Morgane sourie légèrement car elle avait perçu chez l’homme une certaine méfiance à son égard. Heureusement qu’après un instant, il sembla néanmoins chasser celle-ci et acquiesça à sa demande. Elle était vraiment épuisée et n’avait aucune envie de devoir parcourir encore des kilomètres afin de trouver un endroit ou reprendre des forces. Morgane nota mentalement d’explorer à l’avenir une autre méthode pour se vider l’esprit que les marches interminables.

Tout en prenant place à côté de l’étranger, Morgane se questionna afin de déterminer si elle devait ou non engager la conversation. Elle se dit que probablement l’homme n’apprécierait pas un babillage inutile, néanmoins elle devait au moins de se présenter et de le remercier pour sa sollicitude envers ces pauvres jambes.

« Je vous remercie de votre gentillesse, moi c’est Morgane Théles. »

Morgane regarda son vis-à-vis tranquillement avec de lui sourire gentiment. Elle ne lui tendit pas la main histoire de ne pas faire sentir l’étranger obligé de lui rendre ses salutations. D’ailleurs, sa main gauche était toujours dans la poche de son manteau par prudence…

La jeune femme regarda innocemment le ciel et tenta de s’étirer les jambes discrètement. Manque de veine pour elle, elle heurta son sac qu’elle envoya balader plus loin. Tout en soupirant, Morgane le ramena à l’aide de son pied sous le banc.

* Bonjour la discrétion… et toi, je te jure que tu vas faire un tour à la décharge de la ville.*

Avec gêne, elle se tourna néanmoins vers l’étranger et lui dit sur le ton de la plaisanterie.

« Le froid et la nuit sont parfait pour oublier certains évènements mais je vous conseille d’éviter les sacs à main, bien que cela vous concerne peu… ils sont diaboliques et attirent les ennuies en masse. »

La femme ne pu s’empêcher de revoir la proie qui lui avait échapper lorsqu’un voleur qui voulait s’en prendre à ce même sac l’avait dérangée. Cela aurait par le passé enragé, Morgane mais avec les années, elle commençait à être lassée.

La jeune femme s’assis ensuite près de lui. Heureusement que Mickel était d’humeur aujourd’hui car elle semblait vraiment fatigué. Mickel se demandait si il allait engager la conversation, n’aimant pas se trouver seul avec une personne sans rien à dire. Il ne supportait le silence dans une conversation, même s’il appréciait le silence de la nuit. Par chance, il n’eut pas à le faire puisque la femme le fit à sa place. Elle le remercia tout d’abord puis se présenta.

Mickel regardait Morgane quant elle observa le ciel, s’étira les jambes heurtant ainsi son sac qu’elle envoya balader plus loin. Il entendit un soupir provenant de Morgane qui récupéra ensuite son sac à l’aide de son pied. Cette scène faillit faire rire Mickel mais celui ci réussi à conserver son sérieux. Il ne voulait pas montrer tout signe de confiance car ce n’était pas le cas. Il était un peu moins méfiant qu’il y deux minutes mais malgré tout il restait sur sa garde. On ne sait jamais ce qui peut arriver durant un court instant où on baissait sa garde.

Morgane se tourna ensuite vers Mickel et s’adressa à lui sur le ton de la plaisanterie semble t-il. Il put néanmoins percevoir une gêne dans son attitude. Il ne comprit pas ce qu’elle voulait dire dans sa phrase. De tout manière il ne chercha pas à essayer de comprendre. Il se serait fatiguer le cerveau pour rien. Son copain du lycée lui disait tout le temps que c’était difficile de comprendre comment fonctionner les femmes. Il disait sûrement cela parce qu’il se prenait des gifles sans jamais comprendre pourquoi. Ce petit souvenir fit sourire Mickel. Il tenta tout de même montrer qu’il avait comprit et qu’il avait trouvé cela drôle. Par la même occasion il se présenta pour ne pas être impoli.

« Merci du conseil … même si je n’aurais jamais l’occasion de me rendre compte par moi même … En faite … Moi c’est Mickel Carvin. »

Mickel avait prit un ton plaisantin. Il observa ensuite le ciel qui commençait à devenir de plus en plus clairs. On pouvait même apercevoir quelques étoiles scintiller dans le ciel. Ce qui était très rare à San Francisco. Mickel tenta par la suite de lui poser une question. Il était un peu curieux et voulait savoir ce qu’elle faisait la nuit toute seule. Alors que les rues étaient dangereuse la nuit à cause des bandits ou encore des êtres maléfiques. Il posa donc sa question d’un ton calme en regardant le ciel.

« Que faîtes vous seul dans les rues de San Francisco à une heure pareil ? Vous n’avez pas peur d’être agressé ? »

Mickel écouta attentivement ce que disait Morgane. Apparemment si elle se baladait la nuit c’était pour un peu près les mêmes raisons que lui. Ceci lui fit sourire, il s’étonna d’avoir un point commun avec cette femme. Morgane s’interrompit durant quelques secondes avant de reprendre poursuivre sa réponse. Durant ce court instant de silence, Mickel se posa des questions. Pourquoi s’était elle interrompu ? Peut être pour annoncer une vérité. Une sensation bizarre envahit Mickel. Morgane reprit soudainement la parole d’une voix emplie de certitude.

Mickel commençait à froncer les sourcils. La réponse qu’elle lui avait donnée lui semblait inquiétante et bizarre. Elle disait que les personnes voulant l’attaquer encourait un risque et qu’elle avait les capacités de se défendre. Il se demandait si elle avait dit cela pour rire. Apparemment pas vu le ton de sa voix. Est-ce une démone, une sorcière ? Cela expliquerait pourquoi elle n’a pas peur du danger de l’obscurité ainsi que ce qu’elle venait de dire. Il se disait que si c’était une démone ou une sorcière, elle l’aurait déjà attaqué depuis bien longtemps. Néanmoins Mickel voulait en être sûrs. Alors il répondit à la question de Morgane tout en plaçant la sienne. Il prit comme elle une voix emplie de certitude.

« Un peu près pour les mêmes raison que vous … Sauf que pour moi, l’obscurité fait partie de ma nature, elle me protège … elle me donne une sensations de bien être, elle fait partie de moi tout comme je fais partie d’elles… Mais dîtes moi … qu’est que vous voulais dire par avoir de bonnes prédispositions pour vous défendre ? »

Mickel attendait impatiemment sa réponse. Morgane lui semblait être une personne bien et amicale. Peut être qu’il se trompait sur son compte, même si il ne croyait pas vraiment à cette hypothèse. Ou peut être que ce qu’elle voulait dire par son moyen de défenses … c’est qu’elle avait avec elle une arme à feu , ce qui semblait être plus plausible que le fait qu’elle soit une démone ou tout autre être magique. De toute façon il n’allait pas tarder à savoir la réponse. Néanmoins, Mickel restait sur ses gardes. Cette méfiance qu’il avait en lui, l’avait permis de rester en vie jusqu’à aujourd’hui.

Lorsqu’elle entendit Mickel prétendre que leur raison était semblable mais que pour lui la nuit faisait partie de lui, elle eu un doute. L’homme serait-t-il un démon ou un sorcier qui prônait pour le bien? Dans les deux cas, ce n’était pas particulièrement gênant, Morgane étant pour la plus part du temps neutre. Enfin, à l’exception des fois où elle avait une cible par mis l’une des deux catégories.

Elle réfléchit un instant à la manière d’expliquer les faits à son voisin sans pour autant se compromettre et déclenchée un combat inutile. D’ailleurs cela serait vraiment dommage car elle n’avait aucunement la tête à un affrontement.

« Disons que j’ai de nombreuses années d’expériences derrière moi et que je sais me montrer particulièrement persuasive en particulier avec le sexe opposé. »

Une lueur de malice brilla dans les yeux de Morgane qui regardait en souriant son vis-à-vis. Elle détestait mentir et s’arrangeait toujours pour prôner la vérité. Cependant, elle n’allait tout de même pas lui dire comme ça sous un coup de tête « Bonjour, je suis une sirène.

* Je me demande si je ne suis pas tombé sur un démon… cela m’étonnerait néanmoins car il semble plus tôt sympathique. Peut-être une nouvelle catégorie qui valorisait l’attitude sympathique avant d’attaquer.*

Morgane avait vu tellement de chose originale qu’elle préférait ne plus se faire d’idée avant d’en avoir la confirmation. De toute façon, cela avait peu d’importance pour elle étant donnée sa propre nature. Néanmoins, elle décida de tenter sa chance grâce à une question directe.

« Les ténèbres font partie de vous… en tant que sorcier, démon ou autre? »

Elle sourit gentiment tout comme si sa question était d’un banale et pouvait surgir n’importe quand et de n’importe qui.

Mickel fut un peu déçu par la réponse que venait de donner Morgane. Une fois encore, sa réponse comportait des doutes sur ce qu’elle était ou n’était pas. Ce petit jeu commençait à un peu agacer Mickel. Malgré tout, il garda le contrôle de soi même. Elle avait le talent , semble t-il , de toujours dire la vérité sans autant la dévoilé complètement Mickel avait compris cela et commença donc à se douter qu’elle n’était pas tout à fait humaine , comme lui d’ailleurs. Son intuition le trompait peut être, mais il voulut tout de même tenter de lancer une question direct. Mickel s’apprêtait à dire sa question quant Morgane fut plus rapide qu’elle.

Mickel écouta attentivement sa question. Il en fut très surpris. Elle l’avait devancer puisqu elle venait de lui poser une question direct. A savoir si il était un démon, un sorcier ou autre. Après avoir posez sa question, elle lui souriait comme si rien ne s’était passé. Il n’y avait plus aucun doute, Mickel était en présence d’un être magique. Ses soupçons furent ainsi confirmer et valoriser son ego, à savoir qu’il pensait avoir une très bonne intuition. A présent, Mickel cherchait à savoir comment il allait réagir. Allait-il rire ? Faire la tête d’un homme se trouvant en face d’une folle ? Ou tout simplement ne pas avoir l’air surpris et répondre à sa question en dévoilant sa vraie nature. Peut être qu’elle le ferait aussi à son tour.

Il prit sa décision. Mickel fixa alors Morgane dans les yeux puis il commença à sourire. Tout en prenant un air sérieux, il répondit à la question de Morgane avec une voix calme et amusée.

« En tant qu’Ange … Ange des ténèbres. Enfin je ne suis qu’à demi ange puisque je suis à demi sorcier aussi. Mais bon mon côté ange prône sur celui de sorcier … Et vous ? Une sorcière … démone ? »

Mickel dit cela avec une extrême banalité. Peut ^être qu’elle ne le croirait pas et penserait qu’il se moque de lui. Et si elle répondait être une sorcière ou autre chose. Allait-il y avoir un affrontement ? Ce serait regrettable étant donné que Mickel trouvait Morgane plutôt sympathique et amical. Enfin jusqu’à maintenant De toute manière il était préparer à qu’un combat se déroule. Même si cela serait peu probable.

Ainsi donc, Mickel était à demi ange des ténèbres et sorcier. Morgane ne voyait pas cela d’un mauvais œil n’ayant pas particulièrement de conflit avec l’un ou l’autre. Sa neutralité était probablement se qui lui avait permis de vivre paisiblement et si longtemps. Évidemment, elle avait une époque ou elle était beaucoup plus en faveur du mal.

Elle sourit gentiment à la question du jeune homme et se décida enfin à lui dévoiler se qu’il désirait apparemment savoir. Elle avait déjà comprit le sous entendue mais Morgane préférait répondre que lorsque la question lui était directement adresser ou lorsqu’elle était suffisamment en confiance.

«Je n’appartiens ni à l’un ni à l’autre, je suis en faite une sirène… mon espèce est généralement malfaisante et cause la mort des hommes sans discernement. Toutefois, ne pensez pas immédiatement à un duel entre nous, j’ai eu l’intelligence d’acquérir une certaine retenu et neutralité. »

La jeune femme regarda l’homme dans les yeux toujours en conservant cette apparence de gentillesse et détendue. Néanmoins, Morgane était au aguets d’une réaction agressive chez son vis-à-vis au cas ou la nécessiter absolue de se défendre surviendrait. Une telle situation serait dommage se dit-elle car la présence de Mickel Corvin avait été jusqu’ici loin d’être particulièrement désagréable.

*J’aurais peut-être due lui cacher les mauvaises attitudes de mes semblables mais s’il en avait connaissance cette omission aurait été suspecte. *

HJ: Désolé pour les fautes d’orthographes du nom de ton personnage, j'ai édité pour modifier mes précédents posts.

Morgane prit son temps pour répondre à sa question. Elle ne semblait pas apeurée ou après que Mickel l’ait informé de sa nature. Cela ne surprenait guère Mickel, il se doutait très bien qu’après qu’elle ait lui demandé si il était un sorcier ou autre, que Morgane connaissait le monde de la magie. Quant à savoir si elle était aussi un être magique ou tout simplement un mortel connaissant ce monde malgré elle. De toute façon il n’allait pas tarder à le savoir.

Morgane lui souriait légèrement avant de répondre. Mickel était presque comme un enfant à attendre impatiemment sa réponse. Morgane finit par répondre à sa question. Mickel fut content qu’elle lui donne la réponse qu’il attendait, c’est-à-dire qu’elle était un être magique. Mais il fut aussi surpris car il ne s’attendait pas à être en face d’une sirène. C’est d’ailleurs la première fois qu’il en voyait une. Il pensait jusqu’à aujourd’hui que les sirènes posséder une queue de poisson dans le bas du corps.

Morgane n’avait pas omis de lui préciser que son espèce était généralement maléfique mais qu’elle était neutre. Cela le rassura qu’elle fût neutre. Il n’aurait pas voulu l’affronter alors qu’il commençait tout juste à l’apprécier, il n’aurait pas non plus aimé être une de ses nouvelles victimes. Et puis les anges de ténèbres sont aussi habituellement maléfiques. Enfin le seul qu’il ne soit pas maléfique était Mickel.
Mickel regarda Morgane tout en souriant légèrement. Elle semblait aux aguets d’un éventuel affrontement. D’ailleurs Mickel l’était aussi. Il restait toujours aussi méfiants car rien ne dit qu’elle avait dit cela pour gagner sa confiance et le tuer dès qu’il aurait baissé sa garde. Cela était peut être absurde, mais mieux valait prévenir que guérir.

« Merci d’avoir était honnête avec moi à propos de votre espèce. Mais vous savez mon espèce n’est pas blanche comme neige non plus! Ce serait effectivement dommage qu’il y ait un affrontement entre nous surtout que je n’en voie pas la raison vue que vous êtes neutre comme vous le dites… Sinon ça fait longtemps que vous êtes à San Francisco ? »

Hj : Pas grave ^^ , désolé du retard de la reponse .

Morgane se relaxa légèrement aux paroles de Mickel qui semblait par particulièrement atteint suite à ses révélations d’une envie insoutenable de combattre. Elle se tourna légèrement vers lui et lui répondit tranquillement. L’homme lui semblait suffisamment sympathique pour ne pas avoir à lui cacher des faits aussi simple que sa présence à San Francisco.

« Je ne suis ici que depuis quelques jours mais ce n’est pas mon premier séjour dans cette ville. Seulement, les choses changent terriblement avec les années qui passent.»

La jeune femme laissa dérivée son regard sur les nombreux bâtiments qui longeaient les rues et le béton qui semblait recouvrir uniformément la totalité du sol. La ville avait en effet prospérée au cours des cinquante ou soixante dernières années. Morgane était incapable de dire avec précision le temps qui s’était écoulée mais elle devait reconnaître que ce lieu autrefois familier était devenu étranger, bien que toujours accueillant à ses yeux.

Elle chassa de son esprit cette légère nostalgie et reporta son attention à son vis-à-vis. Elle n’arrivait pas à se souvenir si les êtres des ténèbres avaient une longitude de vie plutôt longue et ne pouvait par conséquent avoir une idée approximative du temps durant lequel Mickel avait pu vivre au milieu des gens de San Francisco.

* C’est toujours plus simple de poser la question directement à l’intéressé qu’à chercher à le déterminer par soi-même, je devrais m’en souvenir pourtant.*

« Vous êtes familier avec l’endroit et les coutumes des gens… normaux? »

Morgane avait parfaitement conscience que si elle voulait se fondre dans la masse, elle devrait légèrement abandonner certaines de ses habitudes qui étaient dépassées. Établir des liens avec une personne qui côtoyait chaque jour la génération d’aujourd’hui pourrait s’avérer utile. Cela toutefois, ne serait possible que si Mickel était d’accord pour supporter sa compagnie…

Tout se passait apparemment bien. Il n’y avait eut aucun affrontement entre Morgane et Mickel. La confiance commençait à s’installer entre eux deux. Néanmoins mieux valait être encore un peu méfiant. Cependant Mickel la trouvait de plus en plus sympathique et se demandait si cela était réciproque.

Morgane s’était tourné légèrement vers Mickel pour lui répondre. Elle n’était ici que depuis quelques jours, mais elle y étaient déjà venus il y a de nombreuses années. Morgane affirma que les choses changeaient terriblement avec les années qui passent. Que voulait elle dire par là ? Mickel lui ne trouvait pas que cela avait changé beaucoup. Il en vint à se demander l’âge qu’elle avait. Avait-elle quelques centaines d’années ? Après tout c’était une sirène et qui sait combien de temps pouvait vivre les sirènes. Il aurait été impoli et intriguant de demander l’age de Morgane. Mickel chassa rapidement cette interrogation de son esprit.

Mickel commença à jeter des coups d’œil à droite et à gauche. Il n’y avait toujours personne à part Morgane et lui. Les rues étaient toujours aussi sombres et inquiétantes. Sans oublier le vent et le froid qui se faisait ressentir de plus en plus. Mickel concentra à nouveau à la conversation. Morgane lui posa une question qui confirmait sur ce que pensait Mickel de l’âge de celle-ci. Mickel était bien évidemment familier avec tous les coutumes des mortels ainsi que la ville. En effet il avait vécu dans cette ville presque toute sa vie. Il a parfois même était touchés par les stupides modes que lançait les personne ‘normaux’, s’intégrant ainsi parfaitement à la société, enfin presque …

« Oui je le suis ! J’ai vécu ici durant tout ma vie et j’y vis encore. Mais pour moi la ville n’a pas si changer que ça, vous savez! Elle est restez toujours la même. Si dynamique la journée et si calme, sombre la nuit. Et vous, l’êtes vous ? … En faite … cela fait combien de temps que vous n’êtes pas revenus ici ? »

Morgane fit un léger sourire gêné à l’homme lorsque celui-ci lui posa cette dernière question. Néanmoins, ce n’était pas dans sa nature de se défiler et malgré un léger malaise, la jeune femme se résolu à répondre du mieux qu’elle le pouvait à Mickel.

«Je ne suis malheureusement pas une familière de l’ambiance qui réside maintenant dans cette ville et à l’attitude, pour moi incompréhensible du commun des mortelles. »

Son regard engloba légèrement les nombreux immeubles ou selon une coutume incompréhensible pour la jeune femme s’empilaient en hauteur de nombreux civils. Les gens aimaient t’il réellement ces espaces restreint et le bruit affreux qui régnait au courant de la journée. Morgane secoua la tête, elle avait acquis par de conscience de nombreuses connaissances dans tous les domaines mais n’avaient jamais pour autant compris cette manie des gens de toujours vouloir aller rapidement.

«Pour ce qui est de mon dernier séjour, ça doit faire maintenant un minimum de cinquante ou soixante ans… à moins que cela fasse maintenant une petite centaine… Désolée, je crains que ma ligne du temps ne soit légèrement atténuer vue le peu d’importance que je lui porte. »

Morgane regarda les nombreuses carcasses métalliques qui longeaient les routes pour l’instant immobile et qu’on appelait voiture. C’est d’un ton ou perçait son incompréhension et son sentiment de retrait au monde qui l’entourait qu’elle rajouta.

«Contrairement aux gens environnent, je prends le temps de vivre et n’ai pas besoin de compenser une existence insignifiante par une tentative péril de gagner du temps. »

Tout en disant ses paroles, le regard de la sirène se posa sur l’un des véhicules sports qui n’avaient autre intérêt que de rouler vite puis ce que l’esthétique n’était vraiment pas recherché.